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Les prix montent comme du vol


Excité de fermer
Crabé des poings
Blessé de vieilles réponses
De taire chaque temps
Fumer des doigts de papier

Habité par le souper
La colle de mayonnaise
L'estrade d'enfants
Autour du trou d'oreille
L'hébergement de tipi
Les feux sans problèmes
Le goût occidental

Plate pétrolière
Rafinerie flambant olympique
Grasse comme on rêve
Loin
Par dessus le marché

Tu enfonces tes mollets pleins de dés
Dans le pas
Tu tires ton équipe d'une botte
Combattras-tu le salaire du dragon

Le chevalier du coin


Dimanche sans les mains
Laver encore la même vitre
Les pièces du macaroni

Zombie dick
Braham Bell retourne sa tombe
Ses os sans se retrouver
Son ombre détachable vole
Les mortels illimités

La peur compliquée d'arrêter
Paraît dans ta seconde main
Pêche tes fans à la gorge

Tu feutres ta Jaguar en coup de survie
Le crime paie
Cent balles cent prises

Dans la machine les rues roulent
Sous les rouleaux des roues

ON


N'empêche
Vous êtes mort
Des suites de complications
Généralisées
De l'espèce
OFF

Intelligent pour rien


Passoire de mémoire
Tu atterriras
Sans ailes cent ans
Vivant de mains de vie antique
De marchés bouillis

Tu tiendras en t'engraissant
Des ventres de villageois
Des photosynthèses du Nil
Des collecteurs d'Inde

Protège le sain d'esprit
Que cache ta bouche
Enfermé aux dents jeunes
Qui viole la petite
Caisse d'heures

Jusqu'à ce que mort sangsue
En baver à fermer les bras
Démêler les portes
Le verre d'eau à moitié mort
Travaillons encore vingt partys de Noël
Pour l'ambulance qui glisse

Sculpture sans âme qui vive
Juste un mât de sapin

Je hais je craque chaque vie
De balles de vin

Bris de vie

Ces poteaux sont les clous de quelque chose

Québec ronfle d’amour
De belles pelles bleues
Les pigeons couverts de rue
À manger des restes
Humains dépêchés

Compresseurs
Se lever à la machine

Nous nous faisons à nos bras incarnés
Un chien flamboie
Un oiseau cuit ses couleurs
Et rit de nous les poisons
Qui méditent vite
De petits sacs baillés
Cassés au lait

Mis dans le même super écran

Gagner absorbe la honte
De dormir sans lit
Une femme traîne les pieds sous l'autocar
Et se stationne nue Grèce
Croustade

Voilà le sac de veines

Cinq vitesses les lignes
D’emballages trois étages


À leurs paiements automatiques
Aux quatre coins les quarante voleurs

Ton brevet pleurait

Feu les forêts les poils pubiens

Demi-bas-prix
Énergie de rare
Sur la mammaire morte flotter
En nappe
Sur l'espèce solaire

De partout c’est pareil le ciel
Anti-odeur
Tunnel d’ailes vendeuses

Soubassement
Secrète couture des eaux de boyaux
Des grandes chaînes
Des montagnes à dents croches

Tout trouver au même demi-toit
Porté de bonnes attentions
Habillé de dettes foncées

Chèque de pièges à l’huile
Cargo à mâchoire déboîtée
Congélateur de Noël

Tu perces le marché
Le pus est un marché de plus

L'univers pas déballé

Notre-Dame de l'espace

Le cosmos te dira quand
Complètement lèvré
Le matelas se livre
Vent de sang chaud

Quelques défauts rappellent la terre
L'époque des comètes dissipées
Fondantes à les courir

Tu en portes trop
Je dois t'illuminer

Les vies sont incontournables
De vrais repères pour deux
Faisons la roue des épices
Le manège gratuit pour les adultes
L'hôtel voyager léger
Les bras qui cuisse
L'octogone

Ton visage ouvrira un trou noir
Lançant des appels à l'aise
Des étoiles à coucher dehors
Tu piègeras mes vaisseaux
Dans l'espace qui ne pèse rien

Souper tard pour imiter la chasse


Nous nous écrivons à l'ongle du temps
Les Coca-cola attendent comme des djinns
Dans l'air des bouteilles
La musique sape l'eau des mains
Échappant l'ambiance

Tu le prends debout ton bain
Femme finie en queue de poisson
Morte de mousses entre les bras
Radiée, rassasiée, rassise
Rognée des contrats de fée
Chasse d'eau

Matin et soir la lune poinçonne
Le sang monte et descend

Personne ne meurt seul
Un chapelet chain-saw
Remue sa main

Le voyage fantastique


La bouche de l'humanité n'est pas sûre
Nous coule introuvable
Comme un muscle mangé
Un robot-mouche
Biodômatique
Motel réduit

Aère-porcs
Les royaumes unis ajoutent un terrain rapide
Un sous-sol d'occasion
Peigné au tapis mouvant
Une pluie de céréales
Un breuvage

Quinze minutes s'avancent
Sans parler

Personne ne cours les histoires
Ne sors sans importance

Toujours marcher
Marcher sur la pointe des clefs

Copyism


L'avion de ce matin
Mauve pression
Remorque au cou une journée
Les hommes appartiennent du début
Cheveux d'eau, pilule blanche
Sur vieux draps roulés

Chaque pierre accueille mieux que chacun
Maintenue la terre n'est plus caressée
Comme une bête
Sa peau craque de camouflages
Perd le foin le verre
Cassé carré
Sans un lave-lave

Tu l'as bue, bonhomme ver
Moisillon sans bout, sans arrête
Tu tonds tout sans te terminer
Fier des paysages de trichage
Tu as compris, tu atterris

Beauce Bœuf

La vie est sa boite
On meurt de se climatiser
Bâtiment de hibou
Dans le saut de la fenêtre
Un livre vitre perdue

La brique est clonée comme le sable
Les carrés d'arbre en feu

La route est remplie de roulottes rappées
L’auto-stop preuve d'enfer
Ici on travaille à sec
On compte les vides
Tiens ton buffet de clefs moites
Pépite l'espace

Je perroque
Et perroque rien ne va plus

Un serpent debout

Impossible d'éviter de casser de l'amour
Les vœux pleuvent à enfler le ventre
Pour les intéressés

De rien je suis partit
Dans le dos
Un serpent debout

Les arbres n'ont rien fait depuis cette suite dans les idées
Le temps ne se plie plus à la main
Le mal n'est pas plus compliqué que ça

Le ciel s'est changé en vitesse
Érotisé en tout et partout
Érotisé par rien au monde
Le soleil couché en boule
La magie orgie

Je t'aime comme vive Excalibur
Les muscles grimpés par cœur
Sur les dents de la mer
Saufs
Nus comme de belles versions

C'est mon terrain


Là le lac avale quelque chose
Gobe d'un bras
Sa barbe brassée
Un sable gonflable

Kayak cure-dent
Salive claire
Pépite de langue bronzée

Passe un moteur seins fondus

Le chalet de compétition
Mort dans une toile de pylone
Dehors de huis clos
Séquestre ses quenouilles

Aujourd'hui il fait feu

Hôtelesse


La couleur d'après
Côtes magnétiques

Fenêtres pointillées
Je sors de la douche
Dans l'univers

Déjeuner aux bières brouillées
Pige de cerises endormies

Tu me regardes sans atterrir
La symétrie

Lorsqu'on s'emboîte bien


Les toits se couchent
Le chaud et le froid s'entendent
Duos de virages
Marbrés sur du sable sabré
Mélanges de mers

Tu te liquéfies comme du congé

Fatigue nourrie
Sans efforts le soleil est célèbre
Coule d'air
Sur ses films d'oiseaux
Son nombril blanc
Sa gueule bleue
L'aiguille d'église

Les mains marines
Tout est comme la roue
Tu conduis mon corps préféré


Te toucher est incassable


Il n'y a pas de lenteur trop molle
À lécher le vent
Qui glace à la main
En couchant ta bouche

C'est écrit en corps
La peur de se prendre par la peur
Où rien à faire personne n'arrête
Pour crier de poésie
Le métal d'aimer

Te toucher est incassable
On me voit à ce bon moment
Le meilleur nous frôle
Avec toute sa foule

Tu ris au hasard réussi
Mijotons
À mâcher la braise
L'été à dossard nucléaire




Pour


Toi sans objets
À cafetière
Sans

Saint
Savon
Coupe-ongles
Forêt facultative
Un arbre à l'armée de terre

Natashquan des fruits pourris
Prennent leurs distances
L'évasion bout
L'imaginaire tente

Quand les îles privées se reproduisent
L'humain ne se mérite plus
Elles ont tout compris
Comprennent l'avion

Du véhicule cassé
Sous mes poids
Me traîne sans justice

Arrière-vie


Avance de partir

À part partir
Je porte dangereusement le futur
Faiblis aléatoirement
Nous sommes en satiété secrète
Patiente infiniement
Qui force de penser
Ouvre la loi
Comme on cassait la croûte du lac
Jadis, jamais
Dans l'histoire de l'hivers
Les pieds mangeant la neige crue

Je serai lavé debout
Avec un quart d'enfer
Les bras de gras dur
La tête chercheuse, libre d'expirer

Acceptons les quatre colons
Qui défendent leur auto
Montée contre un monde meilleur
Vache sacrée, vache indemne
Troupeau vert
L'armée de payer

À partir maintenant
Les médias pourront tirer dans le tas
L'état cachera ses pointes d'argent
Salut, bonjour! massera sa bonne compagnie
Le privé nous aura tous prévus
Les ressources quitteront la terre
L'eau aura sa part

À partir de devant
Nous chercherons des années
Ou nos canots spécialisés
Silences radeaux
Canalisés entre les laves et les fuites
Sur le pus puissant du monde
Filtrant jusqu'aux bébés

Les ascensseurs en rages d'eau
Les rues en canyons quittés
Soulèveront les populaires
La souffrance des chiffres

Nous partirons des milliards sans milliards
Annuler notre bail masqué
Qui dessers les cravattes

Nous partirons promis
Une meilleure compagnie

En avant de partir
Nous joutons dans la rue
Et mouvementons devant